Célébration de la journée internationale de la femme à l’Université du lac Tanganyika :Un événement festif et riche en réflexion

UNIVERSITE DU LAC TANGANYIKA

L’Université du Lac Tanganyika en collaboration avec sa Miss, Gale IRAKOZE et ses deux dauphines, a organisé le 8 mars 2018, un événement pour célébrer la journée mondiale de la femme dans ses enceintes. L’événement a vu la participation du Recteur de l’Université, le Professeur Evariste NGAYIMPENDA. Une conférence sur la condition de la femme, un concours débat, du slam et bien d’autres activités culturelles en l’honneur de la femme, ont agrémenté la journée.

«L’heure est venue où les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes», tel a été le thème mondial donné à cette occasion par l’organisation des Nations Unies.Ce thème a été repris par la secrétaire générale de l’Université du lac Tanganyika, Madame Monique KAYIBANDA, dans ses propos pour souhaiter la bienvenue aux invités. Elle  a  interpellé les filles et les femmes de l’Université du lac Tanganyika de prendre conscience de leur importance et de  transformer positivement  leur vie, ainsi que celle de leurs proches. Le Recteur de l’Université du Lac Tanganyika a également remercié les étudiants pour l’initiative et a rappelé la vision de l’institution en insistant sur le fait qu’elle est au service de la société, donc de la femme. Le Recteur de l’ULT a promis que tous les 8 Mars seront consacrés à la réflexion  autour des enjeux liés au genre.

La Miss Université du Lac Tanganyika,mademoiselle Gale IRAKOZE, dans son discours a vivement souhaité la bienvenue à l’auguste assemblée.

Miss ULT 2017 Gale IRAKOZE et ses deux dauphines

Miss Gale Irakoze a saisi  cette opportunité  pour remercier et féliciter les responsables de l’université pour avoir intégré les femmes dans tous les organes de la direction. Selon elle, c’est un fait qui servirait d’exemple aux autres institutions au moment où la femme n’est pas totalement intégrée dans la vie professionnelle en général dans le pays.

Une conférence qui revient sur la condition de la femme burundaise.

Dans son exposé sur «l’histoire de la femme et des mouvements féministes», Madame Innocente NIDUHA a rappelé les enjeux autour de la lutte pour les droits des femmes. Madame NIDUHA a relaté la brève histoire des mouvements féministes et des premiers combats en  France, aux  USA, en Grande Bretagne, en URSS et en Afrique en général.

Madame Innocente NIDUHA  lors de son exposé

Madame Innocente NIDUHA a insisté sur la condition de la femme burundaise en puisant dans la religion, la culture, la politique et l’économie. La conférence de Madame Innocente NIDUHA a aussi tourné autour d’une question de réflexion cruciale : Qu’est ce qui manque à la femme burundaise pour atteindre ses objectifs ?

«La femme n’est pas un sexe faible, sentez-vous valeureuses et capables» a clôturé ainsi madame Niduha, son exposé.

 

Compétition de débateurs : Faut-il supprimer la  dot ? Pour ou contre…

Un débat très animé  entre deux équipes des étudiants  de l’Université du Lac Tanganyika sous le thème «  Faut-il supprimer la dot au Burundi ? » faisait partie de nombreuses surprises de la journée. L’une pour la suppression de la dot et l’autre contre. Des arguments ont été avancés, pour essayer de convaincre sur l’abolition ou non de la dot.

L’équipe gagnante du débat sur l’abandon ou non de la dot au Burundi

Selon l’équipe « contre », la dot fait partie intégrante de la culture et c’est un honneur pour les familles. Ceux qui sont « contre » estimaient que vu la situation économique depuis quelques années, la dot est devenu un fardeau pour les jeunes à voir les sommes exigées par les familles. Dans tous les cas, c’est l’amour entre les futurs  mariés qui compte. Cependant, de par ses arguments, l’équipe pour le maintien de la dot a remporté la victoire.

Pour la clôture, danses traditionnelles et slam étaient au rendez-vous. La journée internationale de la femme à l’Université du Lac Tanganyika, c’était  aussi  une étudiante en communication Organisationnelle, Huguette IZOBIMPA, qui aura marqué les esprits avec  son texte slam «La femme que je veux être ». Cette deuxième édition aura été un succès selon les étudiants et les administratifs interrogés.

 

                                                                                                                                                       Prince Bertrand  CUBAHIROKUMANA

 


 

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